Réflexions, Humeur

Article dans Psychologies sur le sans gluten : nous sommes des snobs !!

Je suis tombée sur cet article, et je suis tombée de l’armoire aussi par la même occasion!!
Mais quelle honte !!! Comment peut -on écrire autant de conneries, et comment peut -on en arriver à autoriser la publication d’un tel ramassis de bêtises??!!!!
Et cces docteurs, comment osentèils se moquer ainsi des malades?
C’est sûr les célébrités mondiales qui disent maigrir grâce au sans gluten phenomène de mode, ne nous aide pas…. mais en  2012, nous étions snobs, victimes de la mode, en 2013 nous sommes aussi devenus orthorexiques…. Les lobbies alimentaires, pharmaceutiques, les médecins Cohenistes Apfelderferistes relayent leurs idées merdiques grâce à des journalistes idiots et complaisants….
Mon fils de 6 ans n’est pas snob, je ne me crois pas être victime d’un complot mondial alimentaire, mais j’ai honte et mal de voir comme on manipule les masses!

Lisez cet article et criez votre indignation!!

Le régime sans gluten, un nouveau snobisme ?

Éliminer toute trace de gluten de son alimentation: une nécessité pour certains, un choix délibéré pour d’autres. Entre les véritables intolérants et les accros aux régimes en quête d’une nouvelle solution miracle, le régime sans gluten rencontre de plus en plus d’adeptes. Enquête sur les enjeux santé, minceur, et économiques d’un véritable phénomène.
Isabelle Artus Novembre 2012

La naissance d’un phénomène
Le processus est bien rôdé : l’histoire débute aux États-Unis, d’où elle se diffuse à l’échelle planétaire grâce aux meilleures VRP du monde : les célébrités. À longueur d’émissions, Gwyneth Paltrow, Oprah Winfrey, Megan Fox vantent les bienfaits du régime sans gluten (un terme générique désignant des protéines céréalières comme le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, l’épeautre). Puis, pour qu’une tendance se transforme en phénomène, il faut des aspirations communes – quoi de mieux que la santé et la minceur – et des enjeux économiques. D’où la floraison d’ouvrages, de conseils et de recettes pour une vie sans gluten, véritable sacerdoce puisqu’il faut tout préparer soi-même. Une manne en revanche pour les industriels. Les emballages sont retravaillés pour que les produits « sans gluten », jusqu’alors associés à la « maladie », deviennent synonymes de bienêtre, de bonne santé et, en creux, de minceur. Un marketing efficace à en juger par les prouesses réalisées au Royaume-Uni, où désormais 20 % des adultes sont persuadés d’être allergiques, alors que le taux de prévalence réel est, comme en France, de 1 à 2 %.
Les ingrédients du « succès »
Devant autant d’individus s’autodéclarant intolérants, Gérard Apfeldorfer, psychiatre, spécialiste des troubles du comportement alimentaire, ne cache pas sa perplexité. « Je n’ai pas vu le phénomène venir, c’est arrivé très rapidement, et la mayonnaise a pris. » Il faut dire que le gluten renferme tous les ingrédients propres à générer une néophobie alimentaire. Le dépistage de son intolérance est rarement demandé, le diagnostic est difficile à établir, les symptômes, communs à de nombreuses autres maladies, varient d’une personne à l’autre et, faute d’études concluantes, les experts se chamaillent sur le nombre d’intolérants qui s’ignorent. Parce que si l’allergie est une manifestation immédiate, visible et extériorisée, parfois violente, l’intolérance est une réaction lente, qui se produit au-delà de deux jours et peut durer toute une vie. Ajoutons à cela que le gluten est « partout », dans les céréales et tous leurs dérivés, mais également dans de nombreuses préparations – c’est un excellent liant en pâtisserie. « Il n’en faut pas plus pour raviver la parano des adeptes du complot alimentaire, renforcer les convictions des orthorexiques et faire resurgir le fantasme de la “substance cachée mauvaise pour la santé”, comme les exhausteurs de goûts, l’huile de palme, les colorants », souligne le médecin. Pour lui, ce rejet s’inscrit dans une vision manichéenne de l’alimentation qui dit que les choses sont bonnes ou mauvaises, et que les secondes doivent être supprimées.
Même écho chez Patrick Serog, médecin nutritionniste et auteur des Enfants, à tables ! (Flammarion, 2012), qui rappelle « que tout régime d’éviction repose sur l’idée qu’il existe un responsable à notre état et que, en supprimant celui-ci, nous allons nous sentir mieux – plus minces, plus beaux, plus en forme ».
Un régime alibi ?
À moins qu’il ne s’agisse là d’un nouveau régime minceur déguisé, avec une caution santé à la clé. Sous couvert d’intolérance réelle ou supposée, ce régime supprime les féculents comme le pain, les pâtes, les gâteaux de son alimentation. « Quand vous excluez un composant de vos menus – par exemple le pain, si vous en consommez beaucoup –, il y aura un effet automatique sur votre poids, mais cela ne sera pas durable », confirme le nutritionniste Laurent Chevallier, médecin au CHU de Montpellier et auteur de Soixante Ordonnances alimentaires ( Elsevier Masson, 2011). Et de préciser, au sujet du régime sans gluten, qu’il fait perdre du poids dès lors que les aliments gras et non indispensables sont retirés et que l’apport de céréales reste présent sous forme de riz, de quinoa, de sarrasin… De l’art de dire tout et son contraire ! Médecins et experts sont donc plus que sceptiques, car rien n’atteste qu’une suppression ou même une réduction du gluten présente un intérêt réel pour la santé en général, contrairement au cas du sucre ou à celui des graisses. Inquiète de cet engouement, la puissante Food and Drug Administration (FDA), aux États- Unis, a d’ailleurs précisé en août dernier qu’« aucun avantage nutritionnel n’était avéré pour une personne qui n’a pas de sensibilité au gluten ». Au Royaume-Uni, le Flour Advisory Board (FAB), ou « bureau consultatif de la farine », a jugé l’emballement actuel « extrêmement imprudent ».
Une façon de se distinguer
C’est ce que Gérard Apfeldorfer appelle l’affirmation de soi par la plainte. S’autodéclarer intolérant au gluten, donc, s’obliger à modifier totalement son alimentation, est une façon de dire à soi et aux autres : « Je suis capable de suivre un régime très contraignant. Sous-entendu : j’ai une volonté de fer. » Mais aussi de montrer ses valeurs, sa complexité, son originalité. Se définir par rapport à des choix alimentaires – une posture très américaine – est le véritable changement de comportement. Aujourd’hui, le gluten. Et demain ?
Repérer la maladie
La
maladie coeliaque, appelée aussi intolérance au gluten, touche environ 1 % de la population. Il s’agit d’une maladie auto-immune – l’organisme se bat contre lui-même – qui se déclare rapidement chez le nourrisson et très lentement – sur des années – chez l’adulte. Si ses causes restent inconnues, nous savons néanmoins que c’est une fraction protéique du gluten qui provoque entre autres la fabrication d’anticorps antitransglutaminases chez des personnes génétiquement prédisposées. En France, cent cinquante mille cas ont été diagnostiqués. Comment savoir si nous sommes réellement atteints ? Grâce à une prise de sang pour détecter la présence d’anticorps, suivie, en cas de résultat positif, d’une endoscopie et d’une biopsie de la partie haute de l’intestin grêle. Dans certains cas – combinaison de symptômes, hérédité avérée – et en dépit de résultats sanguins négatifs, le médecin peut quand même prescrire une endoscopie. La présence d’anticorps antitransglutaminases n’étant pas toujours significative, on compte encore, avec la prise de sang, beaucoup de « faux négatifs ». Ce qui complique encore un peu plus le diagnostic. Dès lors que l’intolérance est diagnostiquée, le seul traitement est l’élimination à vie de cette substance de son alimentation. Un calvaire.
Sources : Association française des intolérants au gluten (afdiag.fr) et association Stelior (intolerancegluten.com).

Vous remarquerez que les nutritionnistes et psychiatres cités ont tous un livre à vendre!!!

2 réflexions au sujet de « Article dans Psychologies sur le sans gluten : nous sommes des snobs !! »

  1. Je suis également tombée sur un article au sujet de cette prétendue « maladie  » d’orthorexie. J’ai la chance de n’être victime d’aucune intolérance alimentaire mais je varie les farines les laits végétaux pour le plaisir et pour rester en bonne santé tout simplement. Je suis tout aussi sidérée par ces stupidités relayées par les médias. (surtout qu’il me semble qu »ortho vient du grec qui veut dire droit, on nous reprocherait donc de vouloir retrouver le droit chemin?!) Je me permets de faire suivre votre article sur mon blog. Au plaisir de partager des recettes saines, sans gluten mais pleines de bon sens. Et c’est tant mieux ! Bonne soirée à vous.

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