Quotidien·Réflexions, Humeur·Utile aux gluten-free boys & girls

Coucou, tu as pris le pain sans gluten ?

Après un double déménagement, un changement de département, et un grand départ pour une nouvelle vie, je reviens à mon activité blogesque.

Pendant ces vacances, j’avoue, j’ai fait des écarts avec le gluten, écarts gérés plus ou moins, avec plus ou moins de bonnes crises de colites, et avec notamment en milieu du mois d’Août une espèce de crise d’apathie totale qui a duré 3 jours. J’étais un vraie zombie, capable de rester 3 heures prostrée, complètement stone, déprimée, sans force aucune.
Je suis persuadée que c’était l’effet kiss cool de toutes les tartines de bon pain que je me suis envoyées au petit déj, doublées de confiture hyper sucrée, triplées de beurre (avec lactose), qui les trois combinés ont dû faire exploser mon insuline,  et les index glycémiques!!
Pour la petite histoire, il y a quelques années, j’ai fait de l’hyperinsulinisme, et j’ai fait un « régime » à la sauce Montignac. Une révélation à l’époque pour moi, qui après je petit déj’, piquais du nez dans mon bol, dormais tout le temps, étais totalement apathique.
Au Printemps, à force de lire des articles sur la Nutrition, j’ai fait le rapprochement entre mon état de santé (et de moral), ma consommation de gluten, de sucre et de lactose.  J’y reviendrai plus tard.

Aujourd’hui je voudrais vous parler d’une campagne de pub qui ne vous aura pas échappé : « Coucou, tu as pris le pain? »
J’avais vu fleurir un paquet d’affiches en Juin et puis ce matin, dans mon nouveau petit village, chez le seul boulanger du coin (qui d’ailleurs fait un pain dégueulasse, au moins pas de regrets!!) je revois cette belle affiche.

Coucou tu as pris le pain

En rentrant chez moi, je tape dans mon moteur de recherche préféré le slogan magique.

Qu’elle n’a pas été ma stupéfaction de découvrir des pages et des pages  de résultats, et des pages de jpeg colorés!!!

coucou, tu as pris le pain?Je commence à lire les articles, et je me rends vite compte que ce sont tous des copier/coller d’un dossier de presse bien ficelé. Jusque là, rien de bien transcendant…

 

Mais cette pub coup de poing me semblait bien étonnante….C’est là que je découvre un article très intéressant sur La Nutrition.fr dont je remets le contenu ici:

Comment les céréaliers tentent d’enrayer la vogue du « sans gluten »

Le sans gluten séduit un nombre croissant de consommateurs français, au point d’inquiéter plusieurs filières de l’agro-alimentaire, à commencer par celle des céréaliers.

Marc Gomez – Vendredi 30 Août 2013

Le sans gluten est un régime alimentaire qui exclut les aliments contenant du gluten (blé, seigle, orge et certains produits transformés). Le nombre croissant de ses adeptes commence à donner des cauchemars aux adhérents d’Intercéréales, une organisation qui regroupe treize organisations professionnelles impliquées dans la production, la commercialisation, la transformation et la promotion des céréales. Cette dernière mission est dévolue à Passion Céréales et au CIFAP (Centre d’information des farines et du pain) via son « Observatoire du Pain », déjà évoqué sur ce site.

L’Observatoire du Pain a donc lancé fin mai une campagne de promotion du pain pour « enrayer, voire inverser la tendance à la baisse de la consommation. » Cette campagne, sur le thème « Coucou ? Tu as pris le pain » doit amener le consommateur à « penser le manque de pain et à y remédier (sic) » Un site internet a été mis en place (www.tuasprislepain.fr), et dans les boulangeries des sachets pour baguettes aux couleurs de la campagne.

Dans le courant de l’été, 7115 panneaux d’affichage à travers toute la France (abribus et devanture de boulangeries) ont été couverts d’affiches « Coucou« , tandis que des tagcleans (tags au sol) étaient placés dans plusieurs villes de France (dont Paris, Nantes, Strasbourg, Lorient,…). Et le 22 juillet, un dossier complet a été adressé aux journalistes.

Le sans gluten : « une mode irrationnelle et dangereuse »

Sur le gluten, ce dossier rapporte les déclarations d’experts (soigneusement sélectionnés) invités à s’exprimer lors d’un colloque organisé par l’Observatoire du pain en janvier 2013. Hubert Chiron (INRA) détaille les propriétés du gluten « sans équivalent à ce jour » pour la panification. Le Pr Christophe Cellier (CHE Georges Pompidou) définit la maladie céliaque, qui pour l’Observatoire du Pain est la seule condition devant conduire à éviter le gluten. D’ailleurs pour le psychiatre Bernard Waysfeld, la grande majorité des personnes bien portantes adeptes du  sans gluten « semblent obéir à des déterminants irrationnels ». L’engouement pour le sans gluten ne serait finalement qu’une simple « mode », elle-même liée à une « angoisse alimentaire latente ».

De son côté, le Dr Patrick Serog met  en garde « contre les régimes sans gluten infondés qui peuvent conduire à des déficits nutritionnels » et souligne les atouts nutritionnels du pain, un aliment riche en  « glucides complexes ». Notons que ce terme de « glucides complexes », désuet et ambigu, désigne les amidons. Il permet surtout d’éviter d’aborder le sujet épineux de l’index glycémique du pain. C’est ainsi que la plaquette affirme que grâce à ses « glucides complexes », le pain « contribue à rééquilibrer l’alimentation. » Et grâce au « pouvoir satiétogène » des glucides complexes, le pain « contribue au rassasiement et limite les grignotages entre les repas. »

L’avis de LaNutrition.fr

Le pain fait partie de notre patrimoine gastronomique ; il a des atouts sur le plan nutritionnel (fibres, antioxydants…), lorsqu’on le choisit bien. Certains pains ont un index glycémique modéré, parfaitement adapté à la physiologie humaine, y compris des sédentaires. La majorité de la population peut donc continuer à consommer des pains de qualité, avec modération s’il s’agit de sédentaires. Mais une petite partie de la population peut bénéficier d’un régime sans pain et autres céréales à gluten. Loin de suivre une « mode », ces personnes n’ont en réalité pas d’autre choix. De qui s’agit-il ?

Les malades céliaques, dits intolérants au gluten. Dans la maladie céliaque, l’ingestion de gluten déclenche une réponse immunitaire sous la forme d’anticorps qui s’en prennent aux villosités de l’intestin grêle, à l’origine d’inflammations et de malabsorptions (maladie auto-immune). Une maladie céliaque non traitée (par l’éviction totale de gluten) peut avoir des conséquences graves pour la santé. Mais même si la maladie céliaque est en pleine expansion (quatre fois plus de malades qu’il y a 60 ans), elle ne concerne qu’un pour cent environ de la population.

Les personnes souffrant d’autres maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, la spondylarthrite ankylosante… En effet, comme le pensait le Dr Jean Seignalet, il y a des preuves solides que le gluten déclenche, favorise ou entretient l’auto-immunité. Très contestée à l’origine, cette hypothèse est soutenue par les témoignages de nombreux malades dont la célèbre chercheuse québécoise Jacqueline Lagacé, auteur de Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation, par des études expérimentales, épidémiologiques et cliniques.

Les personnes sensibles au gluten. La majeure partie du contingent des « sans gluten » se recrute aujourd’hui dans la fraction de la population qui est sensible à ces protéines ou qui pense l’être. La sensibilité au gluten désigne un ensemble de symptômes chez des personnes n’ayant pas de maladie céliaque (ni anticorps, ni atteinte intestinale), mais chez lesquelles l’immunité innée répond à l’ingestion de gluten par une réaction inflammatoire. Les symptômes de la sensibilité au gluten sont proches de ceux de la maladie céliaque, mais ils peuvent aussi inclure des maux de tête, troubles de la concentration, douleurs articulaires, perte de sensibilité. On ne sait pas précisément quel pourcentage de la population est sensible au gluten. D’après Julien Venesson, auteur de Gluten, comment le blé moderne nous intoxique,  « la sensibilité au gluten toucherait au moins 10% des Français. » Quoi qu’il en soit, comme il n’existe pas de test diagnostique, nombreux sont ceux qui font l’essai d’un régime sans gluten de quelques semaines ou plus –le seul moyen de savoir si le gluten est vraiment en cause dans leurs problèmes de santé.

En réduisant le sans gluten à un phénomène de mode, en évitant soigneusement les questions qui fâchent (auto-immunité, sensibilité, hybridation des blés modernes), la filière céréalière perd une bonne occasion de prendre en compte la réalité vécue par certains patients. 

Première surprise : la caution apportée à cette campagne par la présidente de l’Association française des intolérants au gluten (Afdiag) qui juge que l’initiative de l’Observatoire du pain va dans le sens de « l’amélioration des connaissances et de leur diffusion (sic). » C’est d’autant plus important, ajoute-t-elle, « que la tendance du « gluten free » a pour effet de brouiller les pistes et masquer la réalité. Dans un contexte où toutes sortes de discours circulent sur les effets du gluten, il faut informer de façon objective (re-sic). » Et de conclure : « Pour les personnes qui ne sont pas malades [céliaques], il est absurde de se priver [de gluten] : elles risquent de se créer des déficits nutritionnels et, surtout, d’altérer leur vie sociale. »

Deuxième surprise : un article du journal Que Choisir, dans son numéro de septembre 2013, reprend sans les confronter aux données scientifiques les arguments de la campagne de l’Observatoire du Pain, allant jusqu’à donner la parole à deux experts cités dans le dépliant promotionnel. Dans le genre grand public, même, le supplément à la presse régionale Version Fémina (25 février 2013) avait fait mieux et plus équilibré !

Enfin, on ne manquera pas de noter la proximité entre la campagne de presse pour inciter à manger des féculents, orchestrée le 23 mai par les auteurs de l’étude Nutrinet-santé, et le lancement moins d’une semaine plus tard par les céréaliers, de cette campagne pour le pain. Simple coïncidence probablement.

Lire : La campagne pour les féculents de Nutrinet-Santé

 

Après quelques clics, je tombe alors sur cet article de Julien VenessonICI

Ne vous fiez pas au dernier numéro de « Que choisir » sur le gluten!!! Gros conflit d’intérêt!!

Julien Venesson : « Gluten : Que Choisir nous roule dans la ...Régime sans gluten : effet de mode ou nécessité ?http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/cereales/julien-venesson-gluten-que-choisir-nous-roule-dans-la-farine.html« Gluten, un coupable trop idéal », tel est le titre (évocateur !) affiché en couverture du numéro de septembre 2013 du magazine populaire Que Choisir. Nul besoin d’être devin pour en connaitre la teneur. Pour renforcer la conviction, des extraits du texte s’affichent en gras : « L’idée fausse que le gluten est dangereux pour tous se répand. » Tout l’article est donc axé sur un seul objectif : expliquer que seule une personne sur cent a un problème avec le gluten et que les autres peuvent se goinfrer de pain, de pâtes et de pizzas sans se poser de questions. Pour en convaincre ses lecteurs, la journaliste est allée interviewer Hubert Chiron, ingénieur à l’INRA, le Pr Christophe Cellier, chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital Georges Pompidou et le Pr Franck Carbonnel du service de gastro-entérologie de l’hôpital du Kremlin Bicêtre.

Coïncidence ? Deux de ces experts figurent dans le dossier de presse envoyé aux journalistes le 22 Juillet dernier par l’Observatoire du Pain – une émanation de l’interprofession céréalière – dans le cadre de sa campagne de promotion des produits de la boulangerie sur le thème « Coucou? Tu as pris le pain » dont les affiches ont récemment inondé nos rues. L’article de Que Choisir ne dit rien de la participation de ces spécialistes aux campagnes de l’Observatoire du Pain. Des experts ayant un lien avec l’industrie agro-alimentaire qui se retrouvent dans Que Choisir sans qu’il en soit fait état par le journal… ce ne serait pas la première fois !

Lire : Que Choisir nous fait avaler n’importe quoi, par Hervé Berbille

Pour rédiger son article lénifiant sur le gluten, la journaliste a dû être bien embêtée en cherchant dans la littérature médicale – mais l’a-t-elle seulement fait ? Par exemple, en consultant la bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis, librement accessible en ligne ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/), comment a-t-elle pu ignorer les très nombreux articles de chercheurs relatifs à la sensibilité au gluten, une maladie différente de l’intolérance (maladie cœliaque) et qui toucherait au moins 6 à 10, voire 30% de la population selon les sources ?

La journaliste écrit ceci : « Dans les revues scientifiques, les chercheurs s’interrogent. ’’L’hypersensibilité au gluten en l’absence de maladie cœliaque existe-t-elle ?’’ titrait le British Medical Journal en décembre dernier. » pour conclure un peu plus loin qu’il s’agit d’un effet placebo. Mais la journaliste a-t-elle fait l’effort de lire cette étude du British Medical Journal, une revue médicale reconnue pour son sérieux ? Probablement pas car si elle l’avait fait elle aurait pu y lire en conclusion : « Les patients dont les résultats sont négatifs [aux tests de la maladie cœliaque mais qui ont des symptômes liés à la consommation de gluten] devraient être diagnostiqués comme ayant une sensibilité au gluten. Ces patients bénéficient d’un régime alimentaire sans gluten. Les médecins devraient leur dire que la sensibilité au gluten est une nouvelle maladie reconnue depuis peu et dont nous ne comprenons pas encore complètement l’origine ou l’évolution. » (1)

Pourquoi l’article de l’UFC Que Choisir n’a-t-il pas recueilli le témoignage de chercheurs spécialistes plutôt que donner la parole à des médecins français qui n’ont pour expérience que celle de la maladie cœliaque ? Mystère.

Ce que je ne vois pas n’existe pas

A l’époque d’Hippocrate, le père de la médecine moderne, on croyait fermement à la théorie des humeurs. La maladie n’était alors pas provoquée par des virus ou des bactéries (que personne ne pouvait voir !) mais par un déséquilibre de l’air, de l’eau, du feu et de la terre. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour qu’Antonie van Leeuwenhoek, un savant néerlandais, parvienne à observer des bactéries grâce à un microscope de sa fabrication. Avec lui naissent la théorie microbienne et la biologie cellulaire. Aujourd’hui avec l’avancée de la science, on a tendance à croire que la médecine toute puissante  a réponse à tout. Mais en vérité nous ignorons encore beaucoup.

Il n’y a pas si longtemps des médecins proposaient des anxiolytiques aux patients victimes d’ulcère de l’estomac jusqu’à ce qu’on découvre que 80% des ulcères étaient provoqués par une bactérie : Helicobacter Pylori. On est donc passé d’un traitement anxiolytique à un traitement antibiotique.

On retrouve des situations similaires avec bien d’autres maladies comme la fibromyalgie, longtemps classée comme maladie psychiatrique avant d’être finalement unanimement reconnue. Eh bien aujourd’hui on est entrain de nous faire le même coup mais avec la sensibilité au gluten !

Mais plutôt que d’informer le grand public efficacement, et surtout d’aider les malades, l’UFC Que Choisir joue la carte du « placebo » et de la « mode » sans aucune justification sérieuse.

L’UFC Que Choisir pouvait-elle ignorer les nouvelles maladies liées au gluten ?

Un journaliste n’est pas infaillible et on est en droit de se poser la question : Que Choisir pouvait-elle tout simplement ignorer l’existence d’autres maladies liées au gluten ? (2)

J’ai reçu le 11 Juin 2013 un mail d’une documentaliste de l’UFC Que Choisir me demandant de lui faire parvenir un exemplaire de mon nouveau livre « Gluten, comment le blé moderne nous intoxique » pour qu’il soit mis à la disposition des journalistes.

Mon livre n’est pas un traité de médecine, il est le fruit d’une enquête de plus d’un an pour répondre aux questions « Le blé et le gluten sont-ils vraiment dangereux pour une partie de la population ? Et pourquoi seraient-ils plus dangereux qu’avant ? ». Et il se trouve que pour l’écrire je me suis entretenu avec les chercheurs de l’INSERM, spécialisés en immunologie intestinale et sur l’intolérance au gluten mais aussi avec les chercheurs du plus grand centre de recherches au monde sur l’intolérance au gluten : le Center for Celiac Research & Treatment à l’hôpital général du Massachussetts aux Etats-Unis, dirigé par le Dr Alessio Fasano. Voici un extrait de notre entretien (page 147) :

Julien Venesson : La maladie cœliaque (intolérance au gluten) touche 1 à 3 % de la population mondiale, ce qui est déjà colossal. D’après vous, combien de personnes sont concernées par la sensibilité au gluten ?

Dr Alessio Fasano : « La sensibilité au gluten, un problème différent de l’intolérance au gluten, est quelque chose que nous commençons à peine à comprendre. Les données préliminaires issues de mon centre de recherche montrent qu’environ 6 % des Américains, soit 18 millions de personnes, souffrent de sensibilité au gluten, au minimum. Pour obtenir des chiffres plus précis, il faut que de nouvelles études épidémiologiques soient lancées. »

Les chercheurs avancent donc une prévalence au minimum 6 fois plus élevée (30 fois plus élevée selon d’autres équipes) d’une nouvelle maladie que l’UFC Que Choisir range dans la classe des maladies imaginaires répondant à l’effet de mode et au placebo. Exactement comme le fait la filière céréalière.

Pourquoi une association qui prétend défendre le consommateur lui rend-elle à ce point un si mauvais service en niant catégoriquement la réalité des nouvelles maladies liées au gluten ? Pourquoi ne pas avoir cherché à comprendre ce qui pouvait poser problème avec ce gluten ? J’ai le sentiment qu’à trop vouloir plaire à tout le monde, l’association ne plaît plus à personne.

Julien Venesson

Références :

campagne :http://www.lanutrition.fr/les-news/comment-les-cerealiers-tentent-denrayer-la-vogue-du-sans-gluten.html

(1) Aziz I, Hadjivassiliou M, Sanders DS. Does gluten sensitivity in the absence of coeliac disease exist? BMJ. 2012 Nov 30;345:e7907.

(2) Biesiekierski JR, Newnham ED, Irving PM, Barrett JS, Haines M, Doecke JD, Shepherd SJ, Muir JG, Gibson PR. Gluten causes gastrointestinal symptoms in subjects without celiac disease: a double-blind randomized placebo-controlled trial. Am J Gastroenterol. 2011 Mar; 106(3): 508-14; quiz 515. doi: 10.1038/ajg.2010.487.

Bref, de quoi se faire sa propre idée sur le sujet.
En tout cas, seuls les Britanniques ont traité l’observatoire du pain de lobby !
Ce qui me fait le plus mal, c’est de voir cet acharnement pour faire passer le « régime » sans gluten pour une mode…

5 réflexions au sujet de « Coucou, tu as pris le pain sans gluten ? »

  1. bonjour, je viens de découvrir votre blog et je dévore les articles! lol. Celui-ci m’a particulièrement interpellé. Chez nous pas d’intolérance diagnostiqué mais justement une sensibilité pour mon fils et moi même. Du point de vu des médecins nous n’avons aucun problème avec le gluten ni le lactose, les examens n’ayant rien révélés. Mais je ne pouvais pas admettre que les diarrhées chroniques de mon fils, ainsi que touts ses problèmes de troubles du comportement et de la communication n’avaient aucunes origine. Quand à moi après avoir passé des mois pliées en 2, à passer des dizaines d’exam, sans rien trouver, je me suis mise à chercher par moi même.
    C’est pourquoi depuis 2 ans notre alimentation évolue, petit à petit, car c’est difficile de changer les habitudes lorsqu’on est une famille nombreuse. Mais depuis mon fils va mieux. Il n’a plus eu de diarrhées (il n’a même pas eu de gastros et donc plus d’hospitalisation), et il est beaucoup plus calme et moins agressif. Ce qui prouve que l’effet placebo c’est du vent, car lui ne sait pas quelle farine j’ai mis dans son gâteau au chocolat, comme personne ne voit que je remplace le lait par du lait d’amande dans les crèmes chocolat et que j’utilise de la farine de pois chiche pour les cakes salés….
    Il existe bien une sensibilité liée à mon avis à une inondation de gluten dans notre alimentation de tous les jours et qui pourrait être éviter si on informait les gens au lieu d’essayer de les empoisonner.
    Désolé si je me suis un peu étendu mais que ça fait du bien d’être comprise. Merci beaucoup pour le partage des ces articles, cela me donne la force de continuer à affronter tous mes « détracteurs ».
    Bonne continuation

    1. Bonsoir et merci pour votre comm’!
      Si le blog peut vous aider, ou vous conforter dans vos convictions, j’en suis la plus heureuse!
      Bon courage, bonne suite à vous et votre fils, et à bientôt!

  2. Bonjour,
    je trouve cet article très complet (j’ai d’ailleurs fait le même de découverte que toi en faisant quelque recherche mais je n’ai pas eu le courage que tu as eu d’en faire un article 😉 ).
    Je suis en grande partie ta vision des chose surtout sur le fait que les malades sont très peu considéré chez nous en France du fait de sont industrie (céréalière, agroalimentaire et aussi, on doit le dire en partie pharmaceutique) qui dispose de lobby de poids…

    Cela peut peut être t’intéresser, je suis moi même intolérante au gluten (sensible à des traces infimes en dessous de 5 ppm) et je suis à la tête d’une jeune association alternative à l’AFDIAG pour les malades. Nous luttons dans le sens d’une meilleurs certifications des produits sans gluten et une meilleure reconnaissance de tous les malades devant suivre un régime sans gluten, non par effet de mode mais car il en va de leur santé !

    Si ça t’intéresse, je te met le lien de notre site internet (pas encore très bien agencé je doit bien l’avouer ^^) et de notre page Facebook, bien plus sympatique !
    http://assos-jcigf.e-monsite.com/
    https://www.facebook.com/ToutiteluluSansGluten.GlutenFree?ref=hl

    En tout cas merci pour cet article et bonne continuation !

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